Le chapeau du début du 20ème siècle

Le chapeau du début du XXème siècle 

Depuis le début de la civilisation, des couvre-chefs ont été portés. D’abord comme casque pour se protéger, puis comme parure ou comme symbole d’élégance. Dans tous les cas, on se rend compte que le l’histoire a fait évoluer ces coiffes et qu’aujourd’hui, on retrouve encore des modèles inspirés de bien des décennies en arrière.

Nous avons donc décidé de vous présenter les chapeaux du début du XXème siècle.

1900-1913 : des coiffes pleines de vitalité 

Pour chaque activité, il y avait bien sûr un couvre-chef adapté. Par exemple, lorsque les femmes pratiquaient l’équitation, elle portait un chapeau dit « amazone ».

La forme était similaire au chapeau ci-dessus. Mais on retrouvait souvent un long voile sur le derrière du chapeau. Le but étant de féminiser ce dernier et d’apporter une touche d’élégance.

Toujours pour les femmes, et cette fois-ci, les plus élégantes et de la « haute société », la capote était un chapeau très à la mode. C’était d’ailleurs le plus courant jusque dans les années 1910. Ce chapeau dit « fermé » était composé d’une calotte emboîtante et d’un bord similaire à une visière qui entourait les joues des dames. Il a connu beaucoup d’évolutions, notamment dans sa décoration. En effet, les premiers modèles étaient très simples. Ils ont progressivement été garnis de plumes, de fleurs, de rubans, jusqu’à avoir un renard entier.

 

Tandis que les hommes, en fonction de leur rang et de leur métier, portaient soit des chapeaux hauts de forme soit des casquettes. On retrouve encore des chapeaux hauts de forme mais uniquement pour des occasions particulières de type mariage ou cérémonie… Contrairement à la casquette qui est devenue une mode au fil des années. Vous pourrez retrouver différentes formes de casquettes, plates ou plus incurvées en cliquant ici, et des modèles de hauts de forme en cliquant là.

 

 

1914-1918 : Des chapeaux simples pour aller travailler

Lors de la Première Guerre Mondiale, les femmes portaient des chapeaux plus simples. En vue de l’actualité des formes plus modestes voient le jour. Les chapeaux deviennent épurés. Les capelines sont souvent portées.

 

Tout comme pour les femmes, les chapeaux des hommes deviennent moins proéminents, et le chapeau melon devient plus courant que le chapeau haut de forme. Les couleurs sombres sont les plus appréciés, surtout le gris et le noir.

 

1918 – 1930 : Une nouvelle ère commence

A la fin de la guerre et par la suite, on retrouvera chez les femmes de plus en plus de chapeaux courts et légers. On explique cet engouement par la praticité du chapeau. En effet, il s’adapte parfaitement à des cheveux courts et aux activités que les femmes n’étaient pas amenées à faire auparavant. Les chapeaux longs étaient devenus une entrave à leur liberté de mouvement. Les bérets deviennent alors de plus en plus en vogue. Et jusque dans les années 1930-31, on retrouvera toujours des chapeaux sous forme de cloche, c’est-à-dire un couvre-chef qui découvre le front et qui couvre la nuque. Des modèles d’abord très sobres sont parus, puis des formes et des coloris de plus en plus originaux ont été portés.

En été, lors de promenade ou au bord de la plage, il été très apprécié pour les hommes de se couvrir d’un canotier. Ce chapeau de paille, proche du panama, au bord plat était en effet un symbole d’élégance et de distinction. La bordure de tissu était souvent noire, bleue marine ou rouge.

 

 

D’une manière générale, il faut savoir que durant toutes ces années, le chapeau était plus qu’un accessoire. C’était un élément indispensable sur une tenue pour paraître élégant et distingué. Que ce soit au quotidien, en ville, à l’hippodrome ou pour des occasions plus spécifiques comme les mariages, les cérémonies, les enterrements ou une période de deuil, on portait un chapeau. Il faisait partie de l’habillement quotidien des Français.

Aujourd’hui bien qu’on porte moins souvent des chapeaux, on peut tout de même constater que ça reste une marque de raffinement et que le couvre-chef embellit une tenue.